Qui donne, qui rend ce qu’il a reçu,
pensée du matin
Et une peinture, pigment et or dans le style de l’avant garde russe, réalisée dans le cadre d’un jeu de rôle sur la révolution russe.
Sur une musique de Cocteau twins, « Why do you love me ? »
Qui donne, qui rend ce qu’il a reçu,
pensée du matin
Et une peinture, pigment et or dans le style de l’avant garde russe, réalisée dans le cadre d’un jeu de rôle sur la révolution russe.
Sur une musique de Cocteau twins, « Why do you love me ? »
Ce matin, un papillon dans ma chambre ! Etrange, oui, c’est la première fois que je vois ça en décembre. J’ai hésité avant d’ouvrir la fenêtre et finalement, j’ai attendu qu’il fasse grand soleil pour lui permettre de voguer vers la grande aventure. Tout en sachant qu’il n’allait pas vivre longtemps, 5° c’est pas très vivable pour un papillon, puis il n’y a plus vraiment de fleur, ni d’autre papillons. Encore un rebelle….
La vie tséss….
Toujours archive, ( on creuse) 1990, natuuuure morte (Still live in english) Fusain pigments, 150 cm X 150 cm.
Je pense choisir le deuxième titre, et, aussi, il est temps de corriger tout ça ! L’orthographe est certes déplorable, mais tout est écrit et dessiné dans l’instant, sans plan préétabli. Le fond de l’histoire et son canevas traîne dans ma mémoire pensée. Je note plein de trucs mais ne respecte rien, ni ne suit quoique ce soit. Je suis toujours sans capitaine, balloté par le flot et les vagues de l’humeur de l’éternel présent, toujours changeant, qui commence à durer longtemps. Je choque contre les récifs, me perds dans les impasses (quoique, les impasses, que ce soit en ville, à la campagne, ou en forêt sont, en général, sympa et souvent surprenante ou étonnante,…) mais ne prends jamais le chemin tout tracé !
Le récit progresse ainsi, presqu’en direct, avec ses défauts, ses aléas, ses rebondissements, haletant sans tenir en haleine, sans dirigisme, mais avec un but.
Lequel ?
Je découvre moi même mon propre récit. Quel bonheur qu’être étonné par soi même !
La noirceur accentue la lumière, le vide appelle le plein, le désert attise la soif, la chenille aspire à devenir papillon, les anges chantent en chœur et donnent le vertige d’ailes, (d’elle),
Calligramme et boterham, faim de finitude, turlupin de soilitude, précipité de solution de sel et de mer cure…
Le pape court sur la roue de fortune, moulin des eaux de la tempérance,
Les voyelles chantent, résonnent et font vibrer l’âme.
Parle…
Deuxième dessin de corps, fusain, brou de noix, or, tampon et pochoir, encre. Un chaque jour. Avec éventuellement un poème à calligraphier :
Extrême Expression
Excuse Exit Rance
Extermine de fond
Peux tu entendre l’esprit
le vent surgir de nulle part
Oublie le désir
charnière du corps
au bout de l’ongle
Incarne le mouvement
Des cordes
Vibration des cloches
Sur la musique du nom de la rose
Les coquelicots ballotent dans le vent, libérant leurs pétales au gré des rafales…
Et s’envolent comme autant de papillons éphémères, surgissant du cœur comme roulement de tambour, fracassant comme la chamade dans la brèche de l’escarpe, au cœur pétri et flétri des amours perdu, éperdus,
Les fées mères …origines des mythes, légendes, sources de l’onde et ode à la Vouivre…ivresse de la vie… de vous et du souvenir vibrant, âme de l’Homme, Om originel, Aum et Oghm, source du langage et de l’être, courant les veines de la terre… impermanent, improbable comme le cygne noir…
Les papillons deviennent feuilles mortes, dansantes dans les frimas de l’automne. Et la pluie n’altère en rien le sourire des êtres enthousiastes ayant gardé leur âme d’enfant…
Work in progress,.. ( rhaaa je sèche dans le scenar, trop de données, de contingences, de conneries,de divergences, le labyrinthe perpétuel, toujours mouvant et changeant, en_vie de passer à autre chose…changer d’air…)
Rugissant aux quatre vents…mais aucuns sons ne sort…
Les dragons, images de la vie et son combat, s’étranglent dans un souffle muet…
Horreur de l’amnésie résultante de la torture
Oublier
Oubliez
Oublié
Jusqu’à ce que la douleur rappelle à Soi, comme une lame froide et brulante dans le cœur de l’âme…
Alors les freux, choucas et corneilles coassent allègrement en ses temps de grisaille et jouent à se faire peur, ou dominer , c’est la même chose,
pour un peu de nourriture
quitte à manger le dragon
Dessin à l’encre pour un site, finalement jamais retenu…les temps sont durs, très durs…
J’essayerai de faire une note rigolote la prochaine fois ;)
Sur l’amnésie, le dernier film de Gong li et zhang yimou. Clic
Plume, calligraphie et subjectile, subtils tremblements des barbules, reflets de réflexions, miroir spéculatif. EEG de l‘âme en perdition, rayonnement obscur, traces débiles sur écriture insulaire, suite des fantômes, j’avais déjà posté cela et je l’avais oublié. Je sais même pas si je les ai encore. « C’est parfois d’une situation désespérée que jaillit l’espoir. » Lao She
Imagerie mentale, évocation de la matrice, naissance et mort de la matière, les ramures de l’existence…
Premier enregistrement sonore de l’humanité en 1860 : « Au clair de la lune«
Il est rare que je ne poste qu’un lien mais je suis tombé raide en contemplant l’immense talent d’une artiste que j’apprécie grandement : Cali Rezo
Cette peinture est d’une force, d’une grandeur ineffable. De l’élégance dans la justesse et la profondeur…Allez voir son site ! Et commentez, ça fait toujours plaisir !
En écoutant :
Trace résiduelle d’une expression de pensée qui tarde à surgir. Profonde, enfoncée dans les replis de la mémoire, refoulée au fin fond de la bibliothèque des souvenirs, nappée d’une brume séduisante où virevoltent les feux follets du désir. Calligramme du mythe. Palimpseste de l’âme. Que crollent les tangentes.
« Finalement, je me réveille et regarde alentours. J’allume la lumière. Voix tu mes cauchemars ? Sens-tu mon cœur battre trop vite ».
Mais il n’y a rien autour de moi qu’une solitude murale. Mes cris s’échouent sur le crépis indifférent. L’orgasme m’irradie de bleu, un bleu luminescent. Un rayonnement bleu.
En écoutant Box Story :
Suite des fantômes :
Articles connexes : Ghost vibe, Fantôme suite, Chasse aux chimères, Traces
La division du sujet, pluie de mots anarchique, fontaine de larmes débordante, la source abreuve l’onde, et mélange passé et à venir. Renaissance subjective sur la voie rouge dans une nuit blanche, au travers des chants ectoplasmiques. Cours le Loup sur le Bifrost . Sur un air de Garmarna :
Carnet désincarné.
L’écriture se fait plus précise, le palimpseste s’opacifie, les fantômes ne sont plus que des traces de souvenirs.
Extrême expression
Excuse exit rance
Extermine de fond
Peut tu entendre
le vent de l’esprit
surgit de nulle part
Oublie le désir charnière du corps
au bout de l’ongle
incarne le mouvement des cordes
vibration des cordes.
Pensées récurrentes comme un membre fantôme, j’ai toujours les saveurs de l’amour en bouche. La quintessence des traces sur le bout de la langue. Un effleurement, une caresse, un regard, un sourire, inscrit au plus profond des cellules qui construisent mes veines, qui électrifient mon cerveau. Souvenir d’une onde lointaine qui creuse les berges de ma mémoire. Le pinceau vibre au son de ces émois. Les zones cachées refoulent les miasmes de l’indicible, du vécu intériorisé. Le trop plein de larmes fait place au vide des sens. A quand la prochaine station service ? Hululement de la chouette en réponse au miaulement de la chatte dans le pommier !
Brou encre et aquarelle. 25 cm X 25 cm. 2012
Carnet sur le tyran démoniaque…tient j’ai confondu la carte du tarot du Jugement avec le numéro 21 du Monde…hihi. Mais en réalité c’est le jugement hein. Un vilain juge pervers qui est assis sur le chaudron des émotions. A la recherche de Pandore. Extrait de Wikipédia ;) :
Pandore fut créée sur l’ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Elle fut ainsi fabriquée dans de l’argile et de l’eau par Héphaïstos ; Athéna lui donna ensuite la vie, lui apprit l’habileté manuelle (elle lui apprit entre autres l’art du tissage) et l’habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; Apollon lui donna le talent musical, Hermès lui apprit le mensonge et l’art de la persuasion ; enfin Héra lui donna la curiosité et la jalousie.
Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu’il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse que Zeus lui interdit d’ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l’humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l’Espérance.
Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu’Héra lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut refermer la boîte pour les retenir il était hélas trop tard ! Seule l’Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.
Ben voyons !
Fantômes du passé et réalités du présent, tristesse infinie et origine de l’angoisse qui se cache, monstre tentaculaire et informe, derrière ses sbires apparatchiks ...
Quand viendre le temps des larmes séchées…The topography of tears, j’apprécie cette démarche de Rose lynn Fisher qui consiste en photographie de ses larmes séchées…
Return of Cthulhu que je conseille vivement pour agrémenter vos longues soirée d’hiver ;)
Les pleurs ardents, tiraillement des lacrymales, deuil de l’être aimé…
Carnet de Saint Eloi ! Patron des artisans du Fer.
Encre et papier collé 30 X 30cm. Billets connexes et le reste et la suite—>
Ange déplumé et démon attifé, ça se précise au niveau des couleurs…L’ange de la mort?
Encore un ange, décidément je vais enquêter la dessus, c’est un amour, un désir d’elle, les ailes du désir. Et par « hasard », je trouve XXème ciel.com de Yslaire chez un bouquiniste. Je lis au soir et se révèle être une histoire d’ange…étrange existence par mail, virtuel comme les anges. Comme ceci d’ailleurs;)
Je suis aussi dans la lecture de la conjuration des imbéciles et je me marre. C’est bien foutu comme roman…mais long…